Costume Therapy prend son origine dans une vision née en 2019.                                                                         Un monde reconstruit après l’effondrement de l’ancien, peuplé d’êtres hybrides dont la peau est devenue armure, matière et structure. Leur réalité s’étend entre humanité, créature et ailleurs. Leurs parures sont le prolongement direct de cette évolution. Segments articulés, formes anatomiques et modules mobiles s’accordent avec les mouvements du corps dans un rythme organique.

Cette lignée trouve sa source dans une figure fondatrice. SHE, entité hybride androgyne et immortelle. Une présence capable d’adopter n’importe quelle forme, guidée par les désirs qu’elle révèle. Ni bienveillante ni hostile. Une force brute comparable à un principe naturel qui agit sans jugement. De cette énergie est née la collection présentée aujourd’hui sous le nom Costume Therapy.
Les pièces semblent habitées. Elles suivent chaque geste. Elles créent une présence immédiate. Elles transforment celui ou celle qui les porte. Elles nourrissent l’imaginaire et accompagnent des mises en scène personnelles marquées.

Depuis son apparition publique en 2021, la marque s’impose dans la mode internationale. British Vogue a choisi plusieurs pièces pour sa couverture. Jordan Barrett porte le gant Centipede dans l’image devenue emblématique. Valentina Sampaio porte les Armadillo Rings dans une version prolongée de cette couverture. Les éditions américaines et européennes ont mis en lumière l’univers de Katarina et de nouveaux projets sont déjà prévus.

Katarina Radovic est originaire de Belgrade. Après des études à l’Institut Marangoni de Milan, elle collabore avec plusieurs maisons en Italie et à Hong Kong avant de se consacrer à des projets privés. En 2019, sa vision s’affirme. Elle se met à sculpter des pièces métalliques inspirées de formes protectrices. Costume Therapy devient alors son œuvre principale.

Son processus repose entièrement sur un travail manual précis. Katarina sculpte elle même chaque prototype. Les modèles sont ensuite moulés en cire puis réalisés dans un atelier à Bali. L’assemblage final est effectué par la créatrice. Chaque pièce passe entre ses mains avant d’être considérée comme terminée.

Les créations séduisent des profils très différents. Artistes, scientifiques, tatoueurs, médecins ou figures publiques. Une fois entrés dans cet univers, ils y reviennent. British Vogue lui a d’ailleurs consacré un article détaillé.

Qualité et durabilité
L’alliage titane et laiton garantit un équilibre remarquable entre légèreté et résistance. Les pièces sont conçues pour durer et un simple polissage manuel occasionnel suffit à raviver leur éclat.